PIERRE BROSSOLETTE

Le piébaldisme (mot compte double), vous savez ce que c’est ?
 
C’est une maladie. Sans rentrer dans des termes médicaux, c’est une anomalie qui attaque les pigmentations principalement de la peau.
 
En clair, t’as la peau blanche.
 
Dans certains cas, ça attaque même les cheveux (mèche blanche). 🤷🏻‍♂️
 
Vous connaissez sûrement une personne atteinte par cette maladie.
 
En tout cas moi, j’en connais un, Pierre Brossolette.
C’est un journaliste… Un héros de la résistance.
 
Il a même joué un rôle majeur dans l’unification de la résistance française.
 
Mais voilà, quand t’es un des chefs de la résistance, et que t’as une p*tain de mèche blanche au milieu de la tronche…
 
On te repère facilement ! 😬
 
Le 19 septembre 1943, Pierre est parachuté en France.
 
Bien sûr, c’est pas un benêt, il se teint la mèche en noir.
 
Mais les boches ont des balances et les balances… Ça cause.
 
Ils savent donc qu’un des chefs de la résistance est sur le sol Français et qu’il a une belle petite mèche blanche.
 
Ils se mettent à le traquer.
 
Et Pierre… Se fait arrêter.
 
Mais pour un autre motif ! 🤦🏻‍♂️
 
Il se fait emprisonner, dans la prison de Rennes, pour avoir circulé sans papier.
 
C’est quand même pas de bol.
 
Les types de la Gestapo ne le reconnaissent même pas. La bière devait être bonne.
 
Évidemment une opé de sauvetage est mise en place mais…
 
Se solde par un échec.
 
Brossolette, pendant ce temps-là, gagne du temps en se mettant du cirage dans la tignasse, ni vu ni connu.
 
Mais un des gardiens, probablement le seul encore sobre, le reconnaît et il est transféré à Paris.
 
Il se fait torturer toute la journée mais ne moufte pas. 🤐
 
Mais bon, il a beau donner une autre identité, avec sa mèche blanche il peut tout aussi bien dire “Coucou c’est moi Pierre Brossolette !”
 
Clairement, il est fait comme un rat, sans alternative.
 
Le 22 mars, il est interrogé comme d’hab, assis sur une chaise, menottes aux poignets.
 
Son garde sort s’en griller une, alors il prend ses baloches à deux mains et en profite.
 
Il est au 5ème.
Il ouvre une fenêtre et… Tente de se suicider en sautant !
 
Il atterrit sur le balcon du 4ème…
 
Qu’à cela ne tienne, belotte et rebelotte, il se balance du 4ème. 🤷🏻‍♂️
 
Il s’écrase en bas et finit par mourir de ses blessures, sans avoir donné un seul nom…
 
A part le sien. 🫡
 
Pour ça, respect.
 
Mais y’a quand même un truc qui chiffonne les allemands.
 
Dans ces derniers instants, à l’agonie, il a balancé un :
 
“Tout ira mieux mardi…”
 
Sur le moment, les boches pigent que dalle.
 
Quelques mois plus tard, le 6 juin 1944, a lieu le débarquement.
 
C’est un mardi.
 
Cette fois les boches comprennent…
 
Leur douleur. 🤘🏻🪖
 
 
#JimMoraline #Armée #Defense

Le compte rendu