LA CHUTE DU FAUCON NOIR
Un film sans histoire, c’était le pari de Ridley Scott. Une “simple” reproduction de la guerre telle qu’elle est.
Le film raconte que dalle, ou pas grand chose. Mais il le raconte bien.
Les ricains débarquent en Somalie en 1993 et pendant une mission, leurs hélicos se font shooter à coup de lance roquette.
Les mecs restés au sol doivent se frayer un chemin pour rentrer à la base.
Y’a deux types de soldats, les rangers (fantassins d’élite) et la delta force (forces spéciales).
Pour les rangers, la mission c’est du gâteau.
Pourquoi ?
Parce qu’ils sont supérieurs, tout simplement.
Mieux équipés, mieux entraînés… Et c’est vrai.
Le somalien lui, ne sait pas tirer, vise comme un manche et n’est pas équipé.
Du coup, autant ne pas prendre d’eau, laisser les plaques de gilets par-balle et les jumelles de vision nocturne à la base et prendre un max de munition.
“Je ne compte pas m’enfuir” dit même un des soldats.
Ce film parle d’égo et d’arrogance. Sous-estimer son ennemi est toujours une mauvaise idée.
Pour une mission qui devait durer 30 min, 12h après, ils y sont encore.
Encerclés et sans eau, ils doivent tenir la position au milieu de leurs potes morts ou blessés, en pleine nuit.
Canardés de toute part ils se prennent même quelques bastos… Dans le dos !
Ils font quand même leur devoir avec honneur ! Même si c’est chaud parce que les émotions prennent vite le dessus dans la guérilla urbaine.
L’arrogance on la retrouve également chez la delta force. Mais à l’inverse !
On les montre d’abord comme des cow-boys sans foi ni loi qui ne prennent même pas la peine de mettre la sécu sur leurs flingues.
“Ma sécu c’est ça” balance un delta, en agitant son index. Et pour le coup, il a raison.

Ils passent donc pour de gros blaireaux trop sûrs d’eux pendant la première moitié du film aux yeux du spectateur moyen, mais au final, sous le feu, ils se révèlent et sont bien plus ops que tous les autres.
Froids et méthodiques, ils n’hésitent pas non plus à se sacrifier pour sauver un seul bonhomme. Ils ne bronchent pas, vont au charbon et y retournent encore et encore.
Ils sont réfléchis et sûrs d’eux. En clair, l’arrogance affichée se transforme en expérience. Ils sont dans leur élément, point barre.
Scott a joué entre le clivage des forces armées classiques et des forces spéciales, pour justifier cette différence, mais il faut comprendre qu’il y a deux types de soldats :
- L’idéaliste, le patriote, celui qui se bat pour son pays qui a un but.
- Celui qui est fait pour ça, tout simplement.
Un film pédagogique, à voir pour tous milis qui se respectent. Action.
Je finis sur une réplique d’un delta :
“Quand je rentrerai et qu’on me demandera, pourquoi tu te bas ? T’es camé ou shooté à la guerre ? Je ne répondrai rien, que dalle. Ils ne comprendraient pas.”
ROMPEZ !
LES THÈMES MILOUFS !






LES THÈMES MILOUFS !
LES THÈMES MILOUFS !






LES THÈMES MILOUFS !





