IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN
Le sauvetage du soldat Ryan c’est Foupoudave… Foutu pourri d’avance.
Le film se joue en 3 temps :
1. Le débarquement – la violence directe
On a à peine les pop corn sur les genoux que ça défouraille à tout va.
On fait la connaissance du Pit John Miller et ses pax, la première vague du débarquement.
Clairement si y’avait bien un endroit où fallait pas être c’était cette put*** de plage !
T’as beau être le meilleur soldat au monde, c’est la loterie.
On va donc suivre un groupe de 8 « chanceux » dirigés par le Pit qui passent la plage et reçoivent une mission spéciale.
Sauver un type, James Ryan, parce que ses 3 frères sont morts au combat donc il a le droit de rentrer.
Le problème c’est que le Ryan a été parachuté à pétaouchnok.
2. Le propre et juste
La partie où ils cherchent Ryan, je l’ai trouvé trop “américanisé”.
Beaucoup de beaux plans, beaucoup de belles paroles.
La musique sonne beaucoup trop “super héros”.
Des images léchées, beaucoup trop soignées pour un décor qui montre le chaos.
Même quand il chope un boche et le relâche parce que l’abattre “c’est mal”.
Une belle connerie.
Mais !
Tout ça prend un sens quand le Pit avoue être professeur. Le métier qu’il exerce depuis 15 ans, qui lui correspond.
Il n’est pas soldat, il est juste là parce que c’est la deuxième guerre mondiale et qu’il fallait du pax.
Et finalement, le décor et les dialogues et discours gnan gnan sur une vision utopiste des choses, prennent tout leur sens !
On vit le film comme le prof vit la guerre.
La guerre est horrible mais il se raccroche à des choses comme le fait d’être magnanime ou juste.
Qu’il puisse rentrer chez lui et embrasser sa femme en pouvant se regarder dans un miroir : c’est ça sa vraie mission.

3. Tout vole en éclat
Être un type bien, c’est honorable.
Mais ça va rien changer, ça sera même pire.
Pour l’histoire le mec qu’ils ont relâché les tueras à la toute fin.
On est à la guerre.
On est pas professeur, on est pas boulanger.
On est un soldat. On doit agir comme un soldat, que ce soit moral ou immoral.
C’est à ça qu’on reconnait un vrai soldat, l’objectif est de gagner la guerre… Pas de rentrer chez soi !
Finalement Ryan est bien plus un soldat que les autres. Puisqu’il choisira de rester combattre.
Pour le final j’suis mitigé : Ils sauvent finalement ce soldat Ryan.
C’est cool, les “happy end” mais tout le film nous fait comprendre que peu importe nos idées et nos idéaux, c’est pas forcément le bien et la justice qui triomphe.
La vie est comme ça.
Et une fois que le spectateur a enfin compris ce que le film se tue à lui dire pendant 2h, le soldat est finalement sauvé.
Ça fait mourir les autres en martyres et ça leur donne raison dans leur quête du “juste”.
Non pas que je sois contre cette idée, mais alors pourquoi nous dire le contraire pendant tout ce temps ?
Pour moi, échec mission.
Mais bon film, à voir.
MES DERNIÈRES NOTES !
LES THÈMES MILOUFS !






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