FRANCIS L.SAMPSON
Vous connaissez le père Sam, l’homme qui a inspiré le film “Il faut sauver le soldat Ryan” ? Rien que ça…
François L. Sampson naît en 1912.
Il est très croyant… En 41, il est ordonné prêtre catholique.
Mais balancer des sermons à l’église c’est pas vraiment son truc.
En 42, il entre dans l’armée, comme Lieut’.
Mais ça lui suffit pas.
Il rejoint donc le 501st régiment d’infanterie parachutiste de la 101st Airborne Division.
Tant qu’à être aumônier et officier milouf, autant être para non ?
Comme c’est pas un rigolo, il saute le 6 juin 44 en Normandie…
Sympa comme première mission hein ?
Pendant le saut, il oublie d’enlever ses moufles et paume son autel portatif.
Sachant qu’ils atterrissent en pleine nuit sous les bastos boches qui fusent, autant dire que le machin est perdu.
Oui mais non, faut pas déconner avec Dieu !
Le père Sam, les boches et leurs petites armes, il en a rien à foutre, le châtiment divin par contre, c’est autre chose.
Faut avoir des priorités dans la vie, il cherche donc son autel dans le noir tout en se faisant canarder… Et il le retrouve !
Si ça c’est pas un signe.
Évidemment, le crédo du père Sam c’est de ne pas tuer son prochain, donc il aide les blessés (alliés ou non !) rapatriés au PC.
Les combats s’intensifient et le PC doit être déplacé… Mais voilà, on peut pas bouger les blessés.
Du coup.. Il reste !
Il paie le prix de son courage quand les lieux sont envahis par la waffen SS (des mecs qui donnent dans la bienveillance).
Ouf, convention de Genève !
Ou pas…
Deux boches le chopent, le claquent contre le mur et le mettent en joue
Prêtre Sam fait ce qu’il sait faire de mieux : prier.
Nouveau coup du sort : un sous-off Nazi ET catholique (comme quoi tout est possible) passe par là et en l’entendant réciter sa prière décide de le sauver.
Encore un signe…
Universalité de l’église, check.
Ça s’arrête pas là : il se fait interroger, et l’allemand le trouve tellement inoffensif… Qu’il le relâche !

Continuons dans les signes :
Quelques jours plus tard, il célèbre une messe dans une église atomisée par un bombardement.
Tenez vous bien : y’a plus que deux murs debout MAIS le crucifix et les images de Saint-Pierre et Saint-Paul sont intacts !
De quoi convertir un athée…
Ensuite, il est chargé de retrouver le soldat Frederick « Fritz » Niland et de le renvoyer chez lui parce que ses 3 frères sont morts au combat…
Ça ne vous rappelle pas un film ?
En décembre il se fait capturer à nouveau et est emmené dans un train vers un stalag sans boire ni manger pendant 6 jours…
6 jours sans eau ça me parait exagéré… Mais on parle du prêtre Sam, boire c’est pour les simples mortels.
Sur place, il demande à être dans la même cellule que les soldats du rang et non pas les officiers.
Il est libéré 4 mois plus tard par les ruskofs.
Le prêtre Sam finit Major-Général…
Il s’éteint à 83 ans en 96 :
“Mes respects mon Général”
Dieu – 28 janvier 1996
MES DERNIÈRES NOTES !
LES THÈMES MILOUFS !






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