compte rendu de joyeuses pâques

Objet : Joyeuse Pâques

J’ai l’honneur de vous rendre compte de l’incident du week-end dernier.

Tout à commencé mardi dernier, quand le sergent Bratass nous a dit à moi même et à mon binôme (le 1cl Deumingoche), que Pâques c’était taillé sur mesure pour nous, parce qu’on était deux cloches.

Il parlait sûrement d’un film, parce que j’ai pas la ref.

Et en parlant de film, ça m’a fait pensé à ce vieux film, “vol au dessus pour faire coucou” et comme j’ai mon brevet de pilote, j’me suis dit que j’pouvais emprunter le biplan de mon oncle pour jeter des œufs sur la caserne, pour fêter Paques.

Pour commencer, je tiens à confondre les excuses, parce que je savais pas que les oeufs devaient être en chocolat.

Pour que la manœuvre soit rentable, je volais en basse altitude comme j’ai appris chez les sioux.

Là ou c’est parti en pistache c’est quand Deumingoche m’a gueulé “ARRÊTE LE RASE MOTTE !!!”Quand je me suis retourné demander qui était MOTTE, l’appareil est devenu aussi incontrôlable que ma femme.

On est monté beaucoup trop haut…

Et comme à chaque fois que j’ai une idée de génie, on a volé trop près du soleil et on s’est brûlé les ailes…

Enfin pour être exact, elles ont cassé. Je crois que le contrôle technique de l’appareil n’était pas à jour.

Heureusement on est des paras, alors on a sauté ! L’histoire aurait pu bien se finir, parce qu’on a atterri sans concombre mais là ou on a joué de malchance c’est quand on s’est aperçu que le sergent Bratass, qui était dans la cours à l’instant J, avait un jaune d’oeuf sur la tête.

J’ai réussi à fuir en pendant mes jambes sur mon cou, mais le pauvre Deumingoche s’est fait sonner les cloches si j’puis dire, et il avait pas sa coquille !

Bon j’imagine qu’on va être puni, mais j’appelle Clémence, parce que y’a pire dans la vie…

Par exemple, j’ai lu que dans un quartier pas loin de la caserne, un avion s’est écrasé dans une boutique souvenirs et tenez vous bien, dedans il n’y avait personne, un avion fantôme… !!

C’est fou non ?

Signé : L’une des deux cloches.

Le compte rendu