APOCALYPSE NOW

SALUT LES CINÉPHILES !

“J’adore l’odeur du napalm le matin”. Bienvenue chez les déglingos, aujourd’hui c’est Apocalypse Now

Bordel… Qu’est ce que je vais bien pouvoir raconter ?

Vous l’savez, j’aime les films et j’aime l’armée… Du coup j’aime parler de film de guerre. 

Par contre, j’ai aucune foutue compétence pour critiquer un film point de vu réal, acteur ou autre…

J’me concentre sur les faits historiques, l’attitude des miloufs etc. 

Bref, ce que je maîtrise. 

Mais pas aujourd’hui, j’maventure en terrain inconnu. 

Bon le film c’est quoi ?

Guerre du Vietnam. 

On suit un Gus, le Capitaine Willard, salement amoché par la vie, ivre du matin au soir dans sa chambre d’hôtel à Saïgon.

Mission : Dessouder le Colonel Kurtz qui serait devenu timbré. Le mec fait cavalier seul et exécute à tour de bras, il a même monté une milice vers le Cambodge. 

Du coup, pendant 80% du film, on va suivre le Pit qui remonte un fleuve pour trouver Kurtz. 

C’est là qu’on voit que finalement y’a des degrés de folie acceptable…

En vrac :

– Un lieut-co, qui détruit un village complet pour pouvoir surfer… Ouais ouais, surfer.

Il rase une forêt au Napalm en balançant sa célèbre réplique “J’adore l’odeur du napalm le matin”. 

Parce que pour lui c’est synonyme de victoire, sauf qu’il regarde les vagues et voit pas que ça tombe n’importe ou… 

– Un “contrôle de routine” d’une pirogue de civils viets qui finalement se font mitrailler la tronche parce que y’en a un qui a bougé une oreille.

– Un camp sans commandement ou des mecs tir à l’aveugle sur un soit-disant ennemi

– Des mecs constamment sous acide 

– Un mec reçoit du courrier de sa copine qui est à Disneyland et il dit “Ici c’est mieux que Disneyland” 

Bref, ils sont complètement déconnectés de la réalité. Ou complètement dedans, au choix.

Un trip hallucinogène, surtout quand on se rappelle la mission de base. 

Mais le film est une légende.

Pourquoi ?

apocalypse-now

 – L’époque 

C’est carrément trop tôt, à l’époque, pour faire un film sur la débâcle américaine au Vietnam. Personne ne veut du script. Du coup ça fait l’effet d’une bombe. 

– Le tournage 

Une put*** de catastrophe. Coppola s’auto-produit, et doit rallonger de 7 millions pour pouvoir finir son film.

Les acteurs sont malades, y’a des crises, des malaises, excès de drogue…

Martin Sheen (Willard) fait un infractus et Coppola envisage même le suicide ! 

Marlon Brando (Kurtz) fait des caprices de méga star, ne veut pas aller au Philippine et a pris beaucoup de poids. Son mal-être lui permet de livrer une incarnation proche de la démence…

Les journalistes pourrissent le film tous les jours…

Bref, naufrage en vue.

Pourtant quand le film sort, les gens sont médusés.

L’apocalypse redoutée (bonne blague) est finalement remplacée par un chef d’œuvre qui propulse directement ce film, meilleur film de guerre de tous les temps. 

Un film à voir, Top 1 des films de guerre quand même… 

Prenez de l’opium.