ALBERT ROCHE

Allez c’est parti pour le nouveau héros ou déglingos. 

Une bonne grosse dose de motivex !

Vous connaissez Captain America ? Le gus d’1m60 pour 40kg qui veut en découdre sur le front mais qui se fait recaler à tous les exams d’entrée de l’armée ?

Du coup, à la ricaine, il entre dans une machine et ressort en surhomme ?

Eh ben nous on fait mieux ! Oui Monsieur !

Aujourd’hui, vous avez voté, c’est l’histoire du super héros français, et lui j’vous le dis il n’a pas besoin d’artifices pour envoyer la soudure : Albert Roche. 

En 1915, il a 19 ans et il veut s’engager pour buter de l’allemand, mais se fait recaler : trop chétif. 

C’est pas ça qui l’arrête, il fugue de chez lui et trouve enfin un bataillon qui l’accepte : le 30ème bataillon de chasseurs. Jusque là, rien d’exceptionnel… C’est même pire que ça, il n’est pas aimé, est mal noté et il déserte ! 

Quand il est rattrapé et envoyé en prison, il balance : 

 « Les mauvais soldats, on les expédie là-haut, et moi je veux aller où l’on se bat. »

Exaucé, il est envoyé au front en 1915. C’est là que ça commence à envoyer du lourd !

Le mec commence par se rendre volontaire pour attaquer un nid de mitrailleuse… Tout seul. 

Il balance une poignée de grenades dans la cheminée. Les allemands qui ne se sont pas fait exploser se rendent, pensant être attaqués par un bataillon. 

Il revient au camp avec les mitrailleuses et 8 prisonniers…

Dingue ? 

C’est pas fini !

Un peu plus tard, tous ses potes se font trouer la passoire dans les tranchées, il est le seul survivant. 

Le mec ne se dégonfle pas ! Ni une ni deux, il se sert des cadavres et de leurs armes et tire avec alternativement… Il fait même fuir les ennemis ! 

Un vrai barjot. 

Encore plus tard, il se fait capturer par l’ennemi, avec son lieutenant blessé. 

Pas de soucis, pendant son interrogatoire, il fait la tête au carré à son interrogateur, lui prend son arme et lui en colle une entre les deux yeux. 

Là dessus il rentre à la base avec 42 prisonniers et son lieut’ sur le dos. 

La base !

Au final son héroïsme faillit lui coûter la vie !

Pendant une offensive de la bataille du chemin des dames, Il a rampé sous le feu ennemi pendant 6h (bor*** 6h !) pour aller chercher son capitaine blessé et a mis 4h pour le ramener.